A bord de votre moto ou de votre scooter, le port du casque est obligatoire sur les routes, pour assurer votre sécurité en cas d’accident. Mais il ne s’agit pas de porter n’importe quel casque, en effet pour fabriquer un casque moto il faudrait suivre quelques réglementations et répondre aux normes. Dans notre article nous allons vous expliquer ces procédures de fabrication et ces normes pour une homologation du casque, et ainsi vous garantir un casque de qualité pour une protection optimale et maximale.

Savoir ce que c’est une homologation

Une homologation consiste à effectuer un ensemble de tests sur le casque pour vérifier qu’il réponde à la qualité requise et à la performance exigée pour avoir le meilleur casque moto possible, ces tests ont pour but de déceler les défauts qu’auront des casques dans la chaîne de production, les identifier pour qu’ensuite y remédier.

Les tests d’homologations sont effectués par :

  • Les douanes françaises ;
  • la direction de répression de fraude ;
  • les organismes indépendants.

C’est un contrôle de qualité et de résistance qui s’effectue régulièrement, et  qui vérifie que même après la commercialisation et la mise en vente du casque, il tiendra encore ses promesses et saura protéger son propriétaire. Il peut y avoir différents types de tests pour différents types de casques, et il existe aussi d’autres tests complémentaires encore plus corsés qui démontreront de façon encore plus fiable l’efficacité du casque. On peut citer par exemple le test SHRP effectué en Grande Bretagne qui est un peu l’équivalent du crash test pour un véhicule automobile, il comporte ainsi une notation par étoile, sachant que 5 étoiles est la meilleure notation qui prouve une résistance maximale du casque moto.

casque moto homologation

Comment identifier un casque homologué ?

Depuis juin 1973, et selon l’article R431-1 du Code de la Route, le port du casque est obligatoire en France et dans plusieurs autres pays sous peine de prendre une amende, mais encore, il faudra que votre casque soit homologué et réponde aux normes et aux tests de qualité. Pour ne pas vous faire avoir et être sûr  que votre casque est homologué, il faudra vérifier que sur la jugulaire de votre casque l’existence d’une étiquette soit blanche, répondant ainsi aux normes européennes ou alors verte répondants aux normes françaises. Autres couleurs que ces deux cités, votre casque ne sera pas valable ni en France ni dans aucun autre pays européen.

Sur l’étiquette sera marquée la lettre  E (ce qui signifie qu’il est fabriqué en Europe)  suivi d’un numéro représentant le pays où a été homologué le casque que vous serez en train de consulter. En dessous de ça, vous retrouverez aussi d’autres mentions :

  • Mention « P » qui indique que la mentonnière a passé le test de résistance ;
  • mention « NP » qui indique que la mentonnière n’a pas passé le test de résistance ;
  • mention « J » qui indique que le casque ne comprend pas de mentonnière.

Cas particuliers pour les modulables qui ne sont pas homologués de mêmes manières, en effets lorsqu’ils portent la mention « P » cela indique que le casque ne sera pas homologué lorsque la mentonnière est relevée, pour s’assurer donc de l’homologation du modulable il faudrait que l’étiquette comporte la mention « P/J ».

L’exception française

Pour plus de sécurité lors de l’achat d’un casque moto français, il sera accompagné de 4 stickers réfléchissants. Ce sont des accessoires de casque moto qui devront être placés obligatoirement à l’avant, sur les côtés et à l’arrière de votre casque, ces stickers sont sous formes de bandes réfléchissantes qui vous seront fournies gratuitement par le vendeur.

Dans le cas où votre casque ne comporte pas ces bandes réfléchissantes, il ne peut pas être considéré comme homologué, et donc vous écoperez d’une amende de 135 euros ainsi qu’un retrait de 3 point sur votre permis.

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